L’édito du maire
Chères Valsaintgerminoises,
Chers Valsaintgerminois,
En ce début d’année, il est traditionnel de revenir sur les réalisations de l’année écoulée et de présenter les principaux projets des mois qui s’annoncent.
Je ne reviendrai pas sur les contraintes budgétaires imposées aux communes, vous en avez amplement entendu parler dans les médias et en avez malheureusement ressenti les effets.
La commune est le pivot de base fondamental du pays sur lequel, crise oblige, l’État se décharge de plus en plus. En tout état de cause, la commune est un échelon de proximité, c’est ce qui fait sa valeur, sa grandeur, son humanité.
Les élus locaux ont la difficile mission de tâcher de répondre aux requêtes de leurs concitoyens, tout en gérant la pénurie, face à des concitoyens parfois désorientés par les démarches administratives de plus en plus compliquées…
Ainsi, dans le bilan des actions et événements de l’année écoulée, il y a eu bien sûr l’emménagement dans la nouvelle mairie au mois de juin dernier (le temps passe vite, et nous avons l’impression d’y être installés depuis des années !)
Puis des journées qui ont rassemblé une bonne partie de la population et des associations, tels que la fête des écoles suivie du feu d’artifice et le Téléthon qui a rapporté plus de2 000 € à l’association caritative.
Il est à noter qu’une connexion entre les associations est de plus en plus fréquente, lesquelles se parlent davantage. C’est d’autant plus bénéfique pour l’ambiance du village…
Je ne vais pas vous ennuyer avec une litanie de chiffres, mais ils illustrent assez bien les nécessités incontournables d’une gestion communale au quotidien. Quelques points marquants tout de même pour vous éclairer.
Les dépenses générales de fonctionnement se sont élevées à 1 025 000 € dont 450 000 € de dépenses de personnel, la réforme des rythmes scolaires ayant eu un impact significatif sur ce dernier montant.
Les dépenses d’investissement se sont chiffrées à 310 000 € dont l’acquisition d’un véhicule communal, qui nous rend de grands services, pour 14 000 € et 107 000 € de remboursement d’emprunts sur le capital concernant évidemment le manoir et la crèche.
Cependant, le temps écoulé intéresse moins, et c’est normal. Passons à notre proche avenir, à l’année 2016.
Cette année, nous allons bénéficier de deux contrats subventionnés, pilotés par le département, probablement les derniers avant longtemps. Il s’agit d’un contrat territorial mis en place avant les restrictions budgétaires décidées par l’Assemblée Nationale et d’un plan de relance destiné à venir en aide aux entrepreneurs essonniens mis en difficulté par la baisse des investissements. Il faut savoir que les communes représentent une clientèle importante dans le chiffre d’affaires des entreprises.
D’une part, donc, le contrat territorial d’un montant de 129 000 € va nous permettre :
• de restaurer la salle communale et ses abords,
• de repeindre une classe de l’école maternelle et ses dépendances
• de rénover deux salles du bâtiment du parc,
• de créer trois bouches d’incendie dans des zones qui avaient été négligées,
• enfin de créer un cheminement piéton dans le parc Billard, avec pour perspective son ouverture au public, après sa mise en sécurité, ce qui ne sera pas aisé.
Et d’autre part, le contrat de relance (une enveloppe de 50 000 €) va nous permettre d’effectuer des travaux :
• à l’intérieur et à l’extérieur de l’église,
• sur différents petits bâtiments communaux,
• et des travaux de voirie à l’entrée du village.
Concernant les parcs, une coopérative forestière va se charger d’effectuer la sécurisation du parc Billard et du parc Barcs.
Je remercie à ce sujet Madame Danielle ALBERT, présidente de l’association Vivre au Val, qui nous a bien conseillés et orientés dans nos démarches.
Vu la médiocrité des arbres (en majorité des frênes, des peupliers, des aulnes glutineux, arbres malades), leur état de vieillissement et leur dangerosité potentielle, une sérieuse éclaircie sylvicole va être menée.
En clair, bon nombre d’arbres vont être abattus, mais c’est à ce prix que nous pourrons profiter de nos deux parcs en toute tranquillité et sérénité.
En revanche, un programme de replantation d’essences nobles ou esthétiques va être mis en place pour redonner un avenir à ces deux parcs qui n’avaient pas été entretenus pendant des années, surtout le parc Billard qui était fermé au public.
Les frais de coupe ne seront pas à la charge de la commune et le travail forestier de la coopérative sera rétribué par la vente des grumes à la filière bois, filière écologique très diversifiée.
Le surplus des bénéfices nous sera reversé, ce qui nous aidera pour la replantation.
2016 verra également deux enquêtes publiques:
• La révision ponctuelle, en tout début d’année, de notre plan local d’urbanisme pour rendre constructible le terrain où sera rebâtie la nouvelle station d’épuration, après l’étang de Granville, station qui purifie les eaux usées du Val et de St Cyr sous Dourdan.
• La révision générale de notre plan local d’urbanisme afin de le mettre en conformité avec le Schéma Directeur de l’Ile de France, les lois sur l’environnement Grenelle 1 et 2 et la loi ALUR, lois qui visent globalement à densifier les zones déjà urbanisées pour protéger les zones agricoles et naturelles. Cette dernière aura lieu dans le courant 2016
L’année 2016 verra également la réalisation de la première tranche de mise aux normes de nos bâtiments recevant du public en vue de faciliter l’accès aux handicapés. Sur quatre ans, cette mise aux normes non subventionnée est chiffrée à 109 725 €HT.
Nous projetons également de faire nettoyer l’intérieur du clocher, qui est infesté depuis des années par une colonie de pigeons aux déjections acides. La quantité de déchets a été estimée entre 8 et 9 tonnes, ce qui va nécessiter une intervention de techniciens spécialisés évaluée à 18 000 € environ.
Quelques sujets ont ému certains d’entre vous.
Les chenilles processionnaires commencent à envahir la région Ile de France et notamment le Val. Regardez bien les arbres de vos jardins, notamment les pins.
Agissez au plus vite, ce sont des insectes particulièrement nuisibles.
Notre rivière, la Rémarde, vous l’avez constaté, a désormais un niveau très bas. Les pêcheurs s’en plaignent.
En fait, la Rémarde a tout bonnement retrouvé son vrai niveau naturel.
D’après les nouvelles lois européennes, les cours d’eau ne doivent plus conserver les biefs, vannes, et autres obstacles qui nuisent au bon écoulement des eaux et des alluvions dont la destination est de rejoindre la mer. De plus, autre raison, Il faut que les poissons puissent remonter le fil du courant pour se reproduire.
Dernier point, sans doute avez-vous remarqué qu’il était difficile d’entretenir parfaitement le cimetière et les trottoirs de la commune. L’explication en est très simple: les communes n’ont plus le droit d’utiliser les désherbants et à juste titre, parce qu’ils polluent notre eau potable. Il serait souhaitable que cette mesure, pour être efficace, soit étendue aux particuliers et bien sûr aux agriculteurs.
Mais là, c’est une autre histoire….
Serge Deloges.