Chenilles processionnaires et frelons asiatiques
Rappel : nos ennemies les bêtes
Chenilles processionnaires : elles vont commencer leur migration
Dès le radoucissement du climat, et c’est maintenant, les chenilles vont quitter leur cocon hivernal et migrer vers le sol par centaines pour se métamorphoser en papillon.
Il est recommandé de surveiller les arbres de votre jardin notamment les pins sylvestres, pins Laricio, pins noirs, pins d’Autriche … qui risquent d’être infestés.
Il faut savoir que ces chenilles représentent un danger pour la santé dans deux cas :
- les poils urticants concentrés dans les cocons peuvent provoquer des démangeaisons et allergies.
- lors de la migration, les chenilles forment une file continue de centaines d’animaux ; il faut impérativement en éloigner les jeunes enfants, ainsi que les chats et chiens (chez les animaux on a observé des nécroses de la langue).
Les actions pour éradiquer ces animaux doivent se faire sur l’ensemble du territoire pour être efficaces.
Comment lutter contre ce fléau ?
- De manière préventive avant la migration :
Si les cocons sont installés sur des branches basses il suffit de les couper avec une perche munie d’un échenilloir à condition d’avoir le corps bien protégé (surtout les mains et les yeux).
Cocon sur un pin et détail avec rameau voisin dont les aiguilles ont été grignotées.
Si les cocons sont installés vers le sommet des arbres, seul un élagueur pourra entreprendre l’éradication de tous les cocons.
Ceux-ci doivent être impérativement incinérés.
On peut aussi, pour éviter la migration jusqu’au sol du jardin, placer sur le tronc de l’arbre un piège écologique encerclant celui-ci avec un sac rempli de terre de la base de l’arbre avec ses aiguilles comme appât (voir ci-contre). Les chenilles s’y enfoncent et peuvent être éliminées par incinération du sac.
Les sacs de pièges écologiques posés autour des arbres peuvent être réutilisés plusieurs fois mais avec des précautions d’usage lors de leur manipulation (vidage et brûlage des chenilles qu’ils contiennent).
- Si la migration a commencé :
Il suffit de ramasser toutes les chenilles avec une pelle, mains bien protégées, et veiller à éliminer celles qui auraient commencé à s’enterrer afin d’arrêter le cycle de reproduction et les incinérer
Ces actions doivent être concertées entre l’autorité administrative et les particuliers puisque ces nuisibles volants ne reconnaissent pas les limites de nos différentes propriétés, ni celles qui séparent les domaines public et privé.
Ces actions doivent aussi s’inscrire dans la durée ; vu l’importance de l’infestation dans les communes environnantes, un arrêté municipal a été pris le 11 février 2016 demandant de procéder à l’éradication des chenilles.
Dans tous les cas n’hésitez pas à prendre conseil auprès de la Municipalité ou de l’association VIVRE AU VAL.
Frelons asiatiques : les tueurs d’abeilles
En étudiant le cycle de vie du frelon on peut agir individuellement contre ces redoutables prédateurs d’abeilles. Ce n’est pas au niveau des nids qui se vident de leurs habitants en hiver que l’on peut agir.
En effet, les ouvrières et les mâles meurent et ne passent pas la saison froide.
En revanche, les reines hibernent dans des arbres creux, dans les cavités de murs, sous des tas de feuilles et sortent de leur cachette courant février pour commencer à se nourrir à la recherche d’aliments riches en sucre.
C’est à cette période que l’on peut poser des pièges dans nos jardins pour attraper les reines fondatrices de nids. Une reine donne naissance à 2000 à 3000 individus. (Il va falloir trouver des prénoms !!!).
Un piège peut être fabriqué avec une bouteille en plastique. Il y a deux façons de faire :
Première méthode : percer deux ou trois trous d’un diamètre de 1cm environ ; verser un mélange d’un tiers de bière brune, un tiers de vin blanc pour repousser les abeilles et un tiers de sirop de cassis (l’ensemble remplit la bouteille au quart environ) ; replacer le bouchon muni d’un système d’accrochage ; accrocher le piège dans un arbre hors de portée des enfants.
Deuxième méthode : couper le haut d’une bouteille en plastique à 8 à 10 cm du haut ; retourner la partie supérieure et la fixer sur la partie inférieure, le goulot servant d’entonnoir pour les frelons ; ajouter le même liquide que dans la première version et penser à vider le piège de temps en temps et changer le liquide
Dans tous les cas n’hésitez pas à prendre conseil auprès de la municipalité et de VIVRE AU VAL.